Le niveau communautaire est certainement le niveau le plus opportun pour agir. Mains on ne peut pas dire pour autant que l’Europe ne fait rien.  L’Union a mis en place un système de quotas d’émissions de CO2 pour les industries les plus énergétivores. Il est certes perfectible. Mais il constitue quand même un modèle pour le reste du monde, comme en témoigne l’initiative Waxman-Markey au Congrès américain. L’Union joue un rôle diplomatique moteur dans les négociations multilatérales qui nous conduisent à Copenhague, à la fin de l’année, pour imaginer l’après Kyoto et mieux coordonner les politiques environnementales dans le monde.
La taxe carbone franco-française devra être complétée par des mesures européennes ultérieures d’ajustement aux frontières et d’optimisation du marché de quotas.