rente pétrolière
Si on ne fait rien, l’augmentation du prix du pétrole aboutira très vite à la situation selon laquelle le consommateur paierai une rente au pays de l’OPEP d’un niveau comparable sinon plus élevé à celui de la taxe carbone, et dont l’utilisation nous échapperait totalement.
Souvenez-vous. Au début de l’été 2008, le prix du baril de pétrole n’en finissait pas de grimper en flèche. Le litre d’essence fleurtait avec les 1,50 € le litre. Le prix du litre de gasoil rattrapait le super sans plomb et le litre de fuel domestique dépassait 1 € le litre ! Dans les années qui viennent, si rien n’est fait pour endiguer la consommation d’hydrocarbures, dans un contexte de raréfaction des ressources, ce n’est pas une hausse de 40 ou 50 centimes que nous subirons, mais bien plus ! L’énergie de demain sera chère, on peut en être certain. Mais mieux vaut une taxe qu’une rente servie aux pays producteurs de pétrole !
Pour une analyse économique plus approfondie de la captation de la rentre pétrolière, lire l’article suivant.
Intéressante également, la chronique de Jean-Marc Vittori publiée dans le journal Les Echos en date du 22 décembre 2009.