Je participe ce Mercredi 28 Novembre 2012 aux Rencontres Internationales sur l’Air, la Santé et le changement climatique.
La qualité de l’air revêt un enjeu de santé publique, au vue des effets négatifs sur la santé à court et à long terme avec une augmentation de la mortalité et des hospitalisations pour des maladies cardio-vasculaires.
J’interviendrai donc pour évoquer mon rapport sénatorial sur l’application du droit européen en matière d’environnement et de qualité de l’air en particulier.
La proposition de loi visant à préparer la transition vers un système énergétique propre est discutée cette semaine au Sénat. La mesure emblématique de ce texte est l’instauration d’un système de bonus-malus sur la tarification de l’eau, de l’électricité et du gaz consommés par les ménages.
Il s’agit d’un dispositif très administratif dont l’application concrète sera très complexe. Un dispositif qui pourrait bien se révéler être une véritable usine à gaz.
La Conférence environnementale s’est tenu les 14 et 15 septembre dernier. Elle devait tracer les perspectives d’une nouvelle politique de développement durable notamment dans le domaine de l’énergie.
Pourtant, les annonces sur la fiscalité écologique lors de la Conférence environnementale ont été faibles, et le ministre Jérôme Cahuzac présent samedi à l’atelier sur ce sujet, est resté sur la réserve.
J’ai publié une tribune à ce sujet sur le site du Nouvel Observateur ce week end.
Delphine BATHO, Ministre de l’Ecologie, a confirmé dans l’EXPRESS du 12 au 18 septembre, ma crainte de voir la taxe Carbone/Contribution Energie Climat abandonnée par le nouveau gouvernement.
A la veille de l’ouverture de la Conférence environnementale de ces 14 et 15 septembre 2012, il s’agit là d’un signal lourd de sens.
Je m’étonne que l’une des idées phares de l’écologie puisse ainsi, sans concertation, être jetée aux oubliettes.